Petit dictionnaire de l’art familial
Personne en chemin entre l’état d’enfance (où elle est dépendante et où des adultes de tutelle décident tout pour elle) et l’état adulte (où elle est autonome et décide seule).
Apprivoiser, Partager, Comprendre, Agir est une séquence proposée par le D. Gilles JULIEN pour toutes les actions d’accompagnement autour de l’enfant et des parents. Il appelle cela la Pédiatrie sociale. Nous y avons rajouté une dimension : durer. En effet l’accompagnement sous entend un déplacement. Ce déplacement, dans le domaine des comportements est un changement. On sait à quel point tout changement est coûteux et instable! Tout le monde connait le proverbe : chasser le naturel et il revient au galop! . Si APCA est une médiation du social sur le milieu de l’enfant, nous pensons qu’il faut ajouter une médiation supplémentaire, qui permettent de faire durer les changements et de susciter d’autres changements (le premier pas est le plus difficile à faire, les suivants viennent plus aisément… il est stratégique de profiter de la durée pour gagner en qualité le plus largement possible) C’est pourquoi nous allions à la dynamique APCA qui se vit en présentiel, une proposition d’accompagnement à Distance via les réseaux sociaux ou des espaces collaboratifs discrets, destinée à faire Durer les changements Les actions menées dans ce cadre sont l’objet d’un projet de recherche en sciences de l’éducation.
L'attachement est le moyen pour l'enfant de se procurer un sentiment de sécurité et de confiance ainsi qu'un système cadre dans lequel il pourra construire ses repères émotionnels, culturels, affectifs. Habituellement les parents naturels ou adoptifs constituent la base de sécurité de l’enfant. Ils peuvent être complétés par d'autres personnes proches: la nounou, des grands parents qui seront eux aussi des figures d'attachement de l'enfant. Ils prendront soin de sécuriser l'enfant, de le soutenir, de faciliter la réalisation de ses petits projets, de partager ses plaisirs et de l'aider à organiser ses émotions. Leur présence physique, leur soutien et leur affection sont toujours nécessaires même quand l’enfant montre des signes d’autonomie de plus en plus affirmés. Avec la théorie de l'attachement, le concept de cinéma et de caprice n’existe pas. Effectivement, les agissements de l’enfant sont des appels qui s’apparentent à des situations d’inconfort comme c’est le cas quand :
- L’enfant est stressé ou anxieux.
- Le bébé a faim.
- Le jeune a peur ou quand il est frustré.
- Le jeune ressent des sentiments contradictoires qu'il ne sait démêler et qu'il expose dans un tumulte qui inquiète ses parents ou les fatigue
Si vous ne savez qu'encaisser sans rien dire ... Alors il faut changer cette habitude. Votre corps a besoin de franchise, et d'être au clair avec votre esprit. alors commencez , juste pour une fois. Faites une vague. Le pli sera pris et le silence sera parti ... Vous pouvez dire vos sentiments sans vous blesser vous même, sans hurler, Vous pouvez casser le silence sans cesser de vous respecter et aller vers la paix. Je vous invite à enchanter vos ruptures.
Il y a conflit si et seulement si coïncident des dynamiques qui ne convergent pas , qui ne s'expriment pas et qui ne négocient pas une issue partagée. Quelque fois le conflit est intérieur, conscient ou pas, et peut être une souffrance muette, personnelle qui se traduira en agressivité contre soi-même ou contre les autres, avec pour conséquence des souffrances collectives. vous pouvez tout seul, identifier les dynamiques contradictoires qui vous animent: Exemple : Votre compagnon est beaucoup moins démonstratif que vous ne l'aimeriez. Tous les jours vous souffrez de son manque d'attentions. Dans votre intimité, est ce culturel ou résultant d'une blessure infantile, d'un manque affectif, vous avez un grand besoin de nourritures affectives. Et quand vous vous retrouvez, le soir, alors que vous espérez un moment privilégié, voilà que vous vous tenez à distance, prêt à mesurer le temps qu'il mettra à venir vers vous, dans le souci de vérifier la force de ses sentiments, la primauté de ses intérêts pour vous par rapport à ces autres intérêts. Vous voilà en conflit, entre 2 désirs, : désir immédiat de relation, désir de preuve d'amour, et ce que vous montrerez, ce sera une moue d'attente et bientôt de déception.. Pas du tout la vivacité de l'amoureux(se) que votre compagne(on) espère retrouver... Saurez vous faire la part des choses et choisir la dynamique qui contribuera de façon autonome à votre propre bonheur? Quelquefois le conflit est interpersonnel, conscient ou pas, et il y est source de souffrances individuelles et collectives. Les uns et les autres, sont sources des pathologies familiales ordinaires (tensions, agressivité, crise du non, crise d'opposition systématique, crise d'adolescence, crise conjugale etc) Il est extrêmement productif d'identifier les conflits. si on arrive à se calmer un peu pour jouer, en famille, les Sherlock Holmes et Docteurs Watson, on trouvera vite les motifs qu'on reproche aux autres. Ne vous énervez pas quand l'autre vous adresse des reproches. Au contraire, remerciez! dites : Mais encore? Et encore? Car les premiers reproches sont les moins signifiants, ils concernent souvent les derniers comportements qui ont été blessants dans le feu du conflit. Ceux qui seront énoncés ensuite sont de meilleurs indices. Buvez un coup, (ensemble, en mode apéritif) , parlez.. Alternez l'énoncé des reproches avec des énoncés des qualités et des motifs d'estime que vous avez pour lui, qu'il soit votre enfant, votre conjoint ou votre collaborateur... A termes, ensemble ou avec de l'aide, vous saurez faire la part des choses entre les faits seulement gênants, un peu blessants et ceux qui sont dangereux et vous réduirez les tensions dans les moments où il y a de vrais enjeux. Enfin, il y a des conflits superposés, qu'il est bien difficile de dénouer. Ainsi la jalousie est un sentiment complexe constitué d'émotions différentes:
- Deuil d'un désir : Envie de ce que l'autre a, mais puisqu'on ne l'a pas, obligation d'y renoncer , dynamique de recul, de désinvestissement du désir.
- Colère contre soi-même : déception de n'être pas celui qui a obtenu le droit à agir, la reconnaissance et les récompenses associées, souvent associé à un sentiment d'impuissance
- Agressivité : la pulsion agressive pourrait servir à se lancer dans une conquête de l'objet du désir.
Chaque personne est animée de deux dynamiques complémentaires : FAIRE et DEVENIR… Toutes les activités à faire n’ont que peu d’enjeux pour les adolescents. Par contre, décider, ça les préoccupe, ça leur prend de l’énergie, c’est ce qui a un enjeu. Les parents ont besoin de sentir que leur enfant est en sécurité. ils veulent vérifier qu’il sait bien FAIRE, qu’il a acquis toutes les compétences pour sécuriser ses activités (anticipation, rigueur, pragmatisme…). Selon son point de vue, l’adolescent sait plus ou moins faire. il sait suffisamment bien FAIRE, mais il a un besoin vital de DEVENIR et donc discerner, s’orienter, décider. La crise d’Adolescence vient de la discordance entre les nécessités vitales des adolescents et celles impérieuses de leurs parents, tuteurs ou responsables.
Détendez vous ! Se détendre est la clef pour lever la plupart des obstacles au bien-être qui dépendent de vous. Quand vous serez détendu, vous aurez plus de ressources pour approcher les obstacles qui ne dépendent pas de vous.... Et si besoin, trouver la force de faire des vagues à juste titre... La stimulation du nerf vague, le grand coordinateur de votre métabolisme, de vos émotions, de votre présence au monde et de vos relations aux autres, est la clef de la détente. Apprenez à vous détendre en lisant cet article
La famille est un groupe de personnes solidaires. Un groupe d’appartenance qui me fait grandir et que je fais grandir, composé de ceux qui m’aident sans réfléchir ni calculer et que j’aide autant que possible. Lisez mon article : La famille : définition, fonctions, enjeux
Il y a de bonnes et de tristes fatigues.... Certaines fatigues sont si profondes qu'elles s'installent en éteignant la source de nos rêves, en nous refusant la ressource de régresser, ou de supporter la passivité. Elles empêchent le repos et elles perdurent, hâtent notre traversée des âges, font de nous de vieux cons précoces. Si les épreuves de la vie nous fatiguent à ce point, c'est que nous n'avons pas les ressources pour les penser ou les panser. Du coup, en l'absence de défenses psychiques, le corps, brave bonhomme, nous sert de fort Vauban, de remparts, il s'immobilise, se bloque, et nous qui sommes faits pour le mouvement, nous sentons bien qu'il y a une posture de défense à quitter. Le mouvement est donc la seule façon de se sortir de la fatigue : Bougez, faites, du sport, stimulez vous de haut en bas et de l'extérieur à l'intérieur : courrez, rigolez, massez vous, respirez, relâchez vous, sentez, chantez, dansez, embrassez qui vous voudrez. (voir les articles sur la marche nordique et sur la stimulation du nerf vague).. N'oubliez pas d'avoir des relations sociales positives. Outre les mouvements du corps, la parole remue l'esprit, le conscient et l'inconscient. Sans envisager de grands travaux psychanalytiques, expurger les soucis, les tourments, les souvenirs aigres dans l'intimité d'une consultation pourra aboutir à exprimer vos besoins et à vous les autoriser.
La guidance parentale ou familiale est un service qui vous permet d’être accompagné pendant un temps pour vivre avec plus de facilité vos rôles de parent ou membre responsable d’une famille. Vous pourrez assumer avec efficacité les rôles de pilote, mécanicien, gentil organisateur, animateur de votre famille pour la vivre avec plus de plaisir que de peines. A lire : notre article sur la Guidance parentale/familiale
Colère, joie, tristesse, tendresse, deuil, bienveillance, doute…Tout cela est fort bon et utile… Tant que ça ne déborde pas!L’intelligence émotionnelle est la capacité à gérer ses émotions. Elle évite de devoir refouler des émotions, ou les évacuer n’importe quand, n’importe comment, en général par de l’agressivité envers soi-même ou les autres… Une véritable opération de disparition de soi ! Bien sur cela apparaîtra au final, du point de vue des autres, par un art de savoir mettre des mots sur ses émotions, savoir comment dire les choses sans blesser les autres mais aussi connaître le moment opportun pour s’exprimer. Mais c’est d’abord une autorisation qu’on s’accorde (et on la mérite) à avoir des émotions, à les sentir en plénitude, à les considérer puis à les poser devant soi pour les mettre en forme et en faire un supplément de vie, un régal. Essayez l’atelier sur l’intelligence émotionnelle
Le nerf vague (une paire de 2 nerfs en fait appelée système nerveux autonome central) est le nerf le plus important de notre système central. Comme on ne le commande pas et qu'il fonctionne tout seule, souvent, on n'en soupçonne même pas l'existence ! Il a d'ailleurs été découvert très tard et son fonctionnement est resté longtemps mystérieux. C'est un long paquet sinueux de fibres sensitives et motrices qui connectent le tronc cérébral au cœur, poumons, intestins. Il a aussi des branches qui interagissent avec le foie, la rate, la vésicule biliaire, l'uretère, les organes génitaux, l'intestin, le cou, les oreilles, la langues et les reins. Il alimente notre centre nerveux involontaire (le système nerveux parasympathique) et contrôle les fonctions inconscientes du corps. Découvrez comment Art Familial agit sur le nerf vague
La neuroéducation ou neuropédagogie, prend en compte tous les paramètres du fonctionnement du sujet pour produire du développement. La motivation l'engagement, se produisait avant avec carottes et bâton, récompenses et autorité. Les sciences cognitives explosent cependant grâce aux progrès fulgurants de la génétique, de la biologie moléculaire et des techniques d’exploration du cerveau (électroencéphalographie, potentiels évoqués et imagerie cérébrale fonctionnelle). Nous pouvons dorénavant voir notre cerveau penser, réfléchir, parler, calculer, enseigner et apprendre… Comprendre la neuroéducation
La parentalité est l’exercice pratique obligé de chaque parent. Comme pour tout art, c’est un ensemble de missions très différentes, pour lesquelles, les parents devront assumer des rôles multiples et développer des compétences nombreuses. La circulaire ministérielle de 2012 dit que la parentalité s’exercent dans l’intérêt supérieur de l’enfant, en vertu du lien d’autorité parentale. Mais nous disons qu’un bon exercice de la parentalité est bénéfique à l’enfant mais aussi au parent, qui ne peut « bien vivre » s’il se sent démuni ou défaillant dans l’exercice de ce rôle essentiel de sa vie. Lisez "La parentalité : qu'est-ce que c'est ?" pour en savoir plus
Les rôles de chacun dans la famille.
Devenir parent fonde la famille. Cela fait surgir des rôles pour chacun des membres de la famille: les rôles du parent contribuent de façon essentielle au bien être de la famille et au développement de l'enfant. Désirer, préparer la venue de l'enfant, aimer, respecter, protéger, guider, veiller, nourrir, s'émerveiller, encadrer, déléguer, appartenir, se souvenir...Comment investissez vous ces rôles? Il est essentiel de savoir les jouer et en jouir pour donner du relief et du sens à la vie du parent. Découvrez en plus!Le sourire est une expression du visage qui s'active sous l'action essentiellement du nerf vague alors que celui ci coordonne les dynamiques internes corporelles psychiques et physiologiques du sujet. Il peut exprimer un plaisir ou une joie, mais il peut aussi la produire et apporter des ressources pour une meilleure qualité de vie. Découvrez en plus sur l'article Sourire à la vie - ART FAMILIAL
La stimulation est indispensable à la vie. Tout vivant est un système d'organes, qui s'organise en se coordonnant via des stimulations internes (proprioceptives) au système et à l'écoute des stimulations externes (perceptions).
- Nous allons bien (c'est à dire que notre façon d'aller, de cheminer dans la vie, est ordonnée et heureuse) quand nous sommes bien coordonnées: quand notre corps et notre esprit sont connectés: Il fait froid, je le sens, je me couvre, je suis bien, c'est déjà presque le bonheur. J'ai soif, je bois un verre d'eau fraiche, quel plaisir! Je suis dans un groupe, je sens un besoin, j'ai une idée,, je la réalise et rend service. Quel accomplissement!
- Je suis bien, je joue, ma mère a froid et me dit "fais moi plaisir, j'ai froid couvre toi", quel ennui!
- Je suis fatigué, je me repose, quelqu'un viens me demander de faire des efforts pour lui faire plaisir... quelle purge!
Les Troubles Déficitaires de l’Attention avec Hyperactivité (TDAH) s’expriment dans différentes formes. Ces troubles touchent souvent plusieurs personnes dans la famille qui se retrouvent à devoir gérer plusieurs enfants dits à besoins particuliers. Il est essentiel d’intervenir avec des approches systémiques dans la famille en même temps qu’on soutient les efforts individuels par une approche en psychologie cognitive individuelle. Quand l’engagement familial est sérieux, les résultats sont rapides, pour les sujets jeunes ou plus vieux ! Consultez sans tarder !
Tension : C’est un mot valise qui a des sens multiples.
- Considérons que la Famille est une réalité souple, cohérente et complexe. Alors, la tension peut décrire son état. C’est alors une donnée constitutive de la famille, parce qu’il y a des différences de rythmes entre les membres de la famille, des différences culturelles, une tension nerveuse, des énervements… Ce sont des tensions qui la menacent d’un risque de rupture ou qui la transforme, si elle et ses membres sont assez souples pour évoluer sous l’effet de la tension.
- Pourquoi ces tensions ? Une famille est un lieu naturel de tensions depuis que deux inconnus, deux étrangers ont rapproché leurs cultures personnelles pour fonder une cellule familiale unique. Ils parlent leur langue maternelle et ont leurs habitudes personnelles et ils vont devoir s’entendre. Ils croient même, au début, qu’ils vont devoir s’entendre sur tout et se mettent au défi de tout réunir de leurs différences!
- Un autre motif de tensions ? Une famille est un lieu naturel de tension depuis que l’enfant est apparu et que les parents ont assumé à la fois d’être le substrat de sécurité et de confiance nécessaire à son développement et, en même temps, le terreau de sa confiance en lui, sa piste d’envol préférée pour l’autonomie et l’initiative.
- Pourquoi se méfier des tensions ? Hélas! alors que tout est fait pour que les familles vivent les tensions nécessaires à assumer la complexité de leur destin, de partout viennent les injonctions à l’apaisement de ces tensions, du fait de leur toxicité à l’équilibre et au bien être de chacun. En effet, toutes les études montrent que le développement de l’enfant est directement lié à la qualité de son milieu. Les troubles des parents ou de la famille fragilisent les enfants. La bonne santé psychique des parents sont un atout incomparable pour leurs enfants. Les tensions : incontournables, nécessaires ou toxiques ? Elles sont tout cela à la fois. l’essentiel du savoir vivre est de connaître les lieux de tensions, de ne pas les craindre, pour ne pas les transformer en conflits, en frustrations, ou en colère. Est il possible de transformer les tensions en opportunités de croissance? Oui et de plus en plus au fur et à mesure qu’on s’entraîne!
- Comment s’en sortir ? Parlons-en ! C’est un sujet de chaque ateliers qu’Art Familial propose, puisque chaque atelier rassemble des points de vue différents sur des questions complexe dans la volonté de construire du sens et des outils utilisables pour vivre mieux et de réguler les tensions familiales et individuelles.